Ces adjointes qui en font trop
Dans l’univers des adjointes, une réalité persiste, bien qu’elle soit souvent tue : celle d’en faire toujours trop, au point d’y laisser un peu de soi-même…
Derrière le titre d’adjointe se cache bien plus qu’un rôle administratif. Il y a une personne dévouée, souvent perfectionniste, animée par un profond sens du devoir. Or, ce grand professionnalisme peut rapidement se transformer en piège, surtout lorsqu’on prend trop à cœur son travail.
La culpabilité, ce mal silencieux
Nombre d’adjointes ressentent ce sentiment diffus, mais tenace : la culpabilité. Celle de partir à 16 h 30, alors qu’un dossier n’est pas terminé. Celle de fermer son ordinateur en sachant qu’un courriel pourrait arriver dans la soirée. Celle, même, de prendre une pause ou des vacances, et d’avoir l’impression de laisser tomber son équipe ou son patron. Comme si la terre cesserait de tourner sans elles.
Ce mécanisme est bien connu :nous nous définissons par l’utilité que nous avons pour les autres. Être l’huile dans l’engrenage, la mémoire de l’organisation, la personne-ressource à qui tout le monde se confie ou s’en remet, c’est valorisant, bien sûr, mais c’est aussi épuisant. Et lorsque survient le doute, on se demande : «Suis-je à la hauteur ? » La culpabilité s’installe. Et elle pousse trop souvent à en faire davantage, encore et encore.
Le surmenage guette celles qui veulent trop bien faire
Ce surinvestissement a un prix. On parle de journées qui s'allongent, de repas sautés (ou de repas pris à la va-vite, debout ou devant l’écran pendant l'heure du dîner), de nuits écourtées parce que la liste des choses à faire continue de nous hanter. Les adjointes sont nombreuses à me confier se réveiller à 3 h du matin avec une idée subite ou un oubli qui leur fait bondir le cœur... Et c'est aussi mon cas, je l’avoue !
Pourtant, le danger est bien réel. Fatigue chronique, perte de motivation, irritabilité, voire détresse psychologique. Certaines d’entre nous finissent en arrêt de travail, à bout de souffle. Dans les métiers de l’ombre comme celui d’adjointe, le surmenage se dissimule facilement. On sourit, et on dit « Ça va »… jusqu’à ce que notre corps ou notre mental disent stop.
Pourquoi en prend-on toujours trop ?
Plusieurs facteurs expliquent cette tendance :
- - Le perfectionnisme : vouloir bien faire est une qualité… jusqu’à ce que cela devienne un fardeau.
- - La loy
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